Diffusé dans la série "La vie en face", ce documentaire se propose d’explorer les multiples dimensions de la précarité, rappelant, comme un écho aux travaux de Serge Paugam (et contre certains discours de la récente conférence nationale sur le pouvoir d’achat ?), que la pauvreté ne se réduit pas à ses seuls aspects monétaire. A noter pour les abonnés du cable et du satellite qu’Arte le rediffuse le lendemain matin, vendredi 26 octobre à 10h.
Voici la présentation qu’en propose la chaîne franco-allemande :
"Claudia Schmauch, la cinquantaine, diplômée en programmation informatique, se croyait à l’abri du chômage. Mais son poste a été supprimé et elle travaille désormais en intérim. Les missions sont de moins en moins nombreuses et Claudia n’a vraiment trouvé de travail que dans le cadre du programme européen « Ville sociale » à Sarrebruck. Au-delà de la perte de son emploi, ce qui l’a le plus traumatisée, c’est de constater qu’à son âge, elle ne parviendrait plus à retrouver une vie normale. Peter Krämer, lui, est l’un des plus grands armateurs d’Allemagne. Il a défrayé la chronique en publiant dans la presse des annonces dénonçant la guerre en Irak et a créé la fondation « Démocratie et droit des peuples ». Il vit avec l’idée que le fait de posséder donne des devoirs. Pour lui, le problème majeur, c’est l’injuste répartition des chances de chacun".